Marlena Braester
26 avril 2010
Marlena Braester, Presque v’île. Paris : Caractères, 2009.
D’origine roumaine, Marlena Braester vit en Israël depuis 1980 et écrit en français. En un style elliptique aux rythmes brefs, elle chante ce qu’elle nomme la « presque v’île » :
« deux rythmes avancent enchevêtrés
s’enroulent s’annulent dans la césure » (p. 34)
C’est une méditation abstraite (au sens où l’on parle de peinture abstraite) sur l’existence qui se coule dans l’arborescence de la cité :
« dans la dégradation de nos descentes
dans le contretemps de nos durées
s’effilochent les cadences
inarticulées venelles
sang qui circule » (p. 80)