Jeanpyer Poëls : poèmes
26 avril 2010
Abandon
Des insectes à cornes gris jaune se mettent
à quitter pour le coin des rues puis les clairières
sans les aulnes alentour d’elles à quitter
par n’importe quel entrebâillement forcé
les maisons ovales en éponge figée
comme si un bâtisseur avait empli de ponces
des carapaces de calappes étonnantes
avec des larmiers doubles aux points cardinaux
depuis le hululement des trous de serrures
dans le faux grenier et les sous-sols au premier
point du jour et de la nuit du haut de chaque angle
droit d’un aspersoir en gorgerette dégoutte
d’une ammoniaque peu ordinaire et ignorent
si la poussière fragile et collante des morts
ils ont clopiné vers une impossible claire-
voie abasourdit les sarraus et leurs porteurs
devant une trace effrayante à estimer
embretellés mais pourquoi ? de se questionner.