Martine Callu, poème
22 septembre 2013
Lui m’évite soudain
guette la soudaineté
papillon plume musaraigne
bondit arc de lune
chat noir dans la nuit
luit
Chat des contrées incertaines Où meurt ce qui pousse droit La flèche d’airain L’arbre centenaire
Fuirait-il si je m’approchais du miroir de ses yeux jaunes comme l’or des saisons révolues
Du marronnier les giboulées ont brisé la floraison
Ce printemps de cristal